Naturellement

Publié le par Langlais Pierre

J’ai la chance d’avoir près de moi une personne qui est très proche du dhamma. Lui-même vit en relatif accord avec la nature, il est à son écoute, il s’exprime selon ses nécessités. Il vit selon ce qui est juste, agit selon ce qui est juste. Son éthique est celle de la responsabilité des actes dans son environnement, sa pratique celle des rapports humains francs.

Par contre, pour le Bouddhisme, il n’y entend rien.

 

 

 

Comme tous, il a ses créations mentales, et ses humeurs. Mais naturellement il connait, et prêche la valeur du présent. Souvent pour savoir, il observe simplement, évitant l'excès du mental. Il explique, donne toujours des exemples facilement compréhensibles. Il étonne, il remarque, cherche aussi à se perfectionner. Son attachement ? Le geste parfait.

 

 

 

            Le dhamma, la loi naturelle, il connaît une bonne partie de ses cycles. Il plante les graines dans le meilleur terrain. Il reconnaît les signes précurseurs de maladies. Les récoltes dépendent de lui, du soleil et de l’eau. Ses légumes, sans impureté, seront bénéfiques à tous ceux qui les consommeront. Il en est de même pour lui, évitant les tempêtes nuisibles, il suis la logique et le pragmatisme, il s'exerce dans toutes les sections, à donner le meilleur, pour bien faire. Le terrain préparé est vecteur de la réussite, il accueillera la plante placée au bon endroit, la culture dans les cycles, et le secret de la vie n'est pas caché. Et le fruit de l’arbre, sucré et délicieux, est le résultat du kamma. Lui, l’homme qui façonne, c’est le jardinier.       

Publié dans dhammapiti

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