Avec et hors des concepts

Publié le par Pierre Langlais

 

Si nous nous représentons ce qu'était le Bouddhisme du temps de Bouddha, et ce qu'il est aujourd'hui, nous devons en présenter les principaux éléments:

La Doctrine du Bouddha, par rapport à l'Hindouisme, spécifie que le cycle de la vie (le samsâra) n'est pas une suite de réincarnations, mais un enchainement de renaissances. Ces renaissances sont l'élément clé de la souffrance/insatisfaction (dukkha) qui caractérise le samsâra, car elles sont à l'origine du cycle, et de son ignorance entrainant la co-production conditionnée.

Le Dhamma du Bouddha est la Doctrine qui présente la façon de sortir définitivement de ce cycle de renaissances, de rompre la chaîne sans commencement.

Une renaissance se différencie d'une réincarnation, par la désintégration de la conscience lors de la mort, en effet rien ne subsiste s'assimilant à une âme ou conscience immortelle, simplement un "principe de vie" permettra de changer de forme, de continuer, de renaître. C'est aussi une autre des caractéristiques du samsâra, Anatta (le non-soi) qui spécifie qu'il n'y a pas de "moi" réel.

La renaissance nous montre également la troisième caractéristique qui nous conditionne, Anicca, l'impermanence. Soumis à l'impermanence des sentiments, des émotions, des observations, de l'esprit, des consciences, et du corps, nous ne pouvons trouver satisfaction, c'est dukkha.

 

Le Bouddhisme aujourd'hui, se vie de différentes manières. En  avançant sur ce chemin aux différentes formes, il est bénéfique de ne se baser que sur ses propres expériences, tel que le Bouddha lui même le recommandait.

C'est un signe de maturité, et de compréhension du Noble octuple sentier. Celui-ci privilégie conjointement la compréhension, la réalisation, et la pratique de la vertu et de l'attention.

 

Mettâ.

 

 

 

Publié dans dhammapiti

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