Citta Samyutta (extrait)

Publié le par Langlais Pierre



 

Citta est un des disciples laïcs éminents qui a réalisé les chemins et leurs fruits auprès de Bouddha.

 

Citta invita un jour à venir partager un repas un groupe de bhikkhu âgés du monastère qu’il avait fondé. Après quoi, il sollicita le moine le plus ancien et lui posa la question suivante :

« Quelle est l’origine des vues erronées sur le monde et sur le soi ? » Il voulait qu’on lui expose ce que Bouddha avait enseigné sur ce sujet dans le grand Brahmajala Sutta. Le moine fut incapable de l’expliquer. Après qu’il eut été prié vainement une deuxième, puis une troisième fois, de parler, le plus jeune des bhikkhu, Isidatta, demanda la permission de répondre à la requête de Citta. L’ancien y consentit et Isidatta, un élève du vénérable Mahakaccana, répondit. Les vues erronées, dit-il, ont invariablement pour origine la perception d’un soi (sakkâyaditthi). Citta lui ayant demandé d’où venait la perception d’un soi, Isidatta répondit que l’être ordinaire sans éducation, sans instruction dans le noble Dhamma, considère les cinq agrégats de la personnalité comme « mien », « je », « moi-même ». Ce faisant, il crée continuellement l’illusion d’une individualité à partir des phénomènes simplement passagers, vides d’existence autonome, que sont la forme, la sensation, la perception, les formations volitionnelles, la conscience.  






extrait de : Les grands disciples du Bouddha  par Nyanaponika Thera et Hellmuth Hecker

Publié dans Extraits de livres

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